HISTORIQUE DU PROJET ET FAITS MARQUANTS
Cet historique a été rédigé par un archiviste EDF ou RG (renseignements généraux).
Il a été récupéré sur le site internet mis en place pour le débat local en 2002.
(Probablement téléchargé par erreur, cet historique n'a été disponible en ligne qu'une seule journée, ce qui a été suffisant pour le récupérer !)
On pourra consulter la revue de presse pour avoir plus de détails concernant les divers points évoqués.
1985
EDF et son homologue
espagnol Red Electrica signent un contrat : La France
doit livrer
à l'Espagne centrale un surplus d'électricité
par le biais d'une ligne à
très haute tension de
400000 volts. Il en va de l'alimentation de la péninsule
ibérique
et aussi de la sécurité énergétique de
toute l'Europe, qui fonctionne en
réseau.
EDF détermine
le tracé le plus direct et le plus facile : la vallée
du Louron.
"Un
accord commercial lie EDF avec l'Espagne : en cas de non respect
du
contrat, la France devra payer des pénalités à
l'État espagnol, qui se chiffrent
en milliards de francs."
(Toulouse Actualités du 18/7/97).
1990
Juin 1990
Une première
étude sur l'implantation d'une ligne à 225.000 volts,
raccordée à
la centrale nucléaire de Golfech,
est présentée par EDF aux élus locaux :
EDF
étudie un projet de ligne THT Golfech-Pradines, le long de la
vallée de la
Séoune, traversant la commune de
Montcuq.
EDF communique un dossier aux 29 maires des régions
concernées :
3 communes en Lot-et-Garonne, 12 en
Tarn-et-Garonne et 14 dans le Lot.
Juillet 90
L'association
Quercy Blanc environnement est créée pour lutter contre
le projet
de ligne THT. Elle est présidée par
Jacques Fournier, agent immobilier à
Montcuq.
5/07/90
Environ
150 personnes se réunissent à Montcuq pour débattre
du projet de
ligne THT. Les participants souhaitent qu'une
nouvelle étude plus approfondie
soit engagée,
conduite par un organisme indépendant d'EDF, sous contrôle
des
élus et des associations concernées.
14/07/90
Un
spectacle de rue se déroule dans le centre de Montcuq à
l'occasion de la
Fête Nationale. Sur la place centrale,
Pierre David, vice-président de
l'association
intercantonale Quercy Blanc Environnement, appelle chacun au
combat
pour les cantons de Montcuq et de Luzech.
26/07/90
L'association
« Les Verts du Lot » et le mouvement alternatif «
Alternative
Cahors » diffusent deux communiqués,
dénonçant le côté dévastateur du
projet
de ligne THT. Ils demandent une étude approfondie
organisée par une
structure indépendante.
L'enterrement de la ligne est également exigé.
27/07/90
Le
mouvement Alternative Cahors et ses élus, par la voix de
Michel
GRINDEFER, assurent publiquement Quercy Blanc Environnement
de leur
total soutien dans la lutte contre le projet.
Août 90
Réunion des
maires des communes concernées à l'issue de laquelle
est
adopté un manifeste d'opposition.
Une
conférence de presse est organisée par Quercy Blanc
Environnement, à
Montcuq, pour dénoncer les méfaits
environnementaux de la ligne THT
envisagée par EDF. Elle
présente alors une pétition regroupant 1000
signatures,
suggère qu'une étude sur le bien-fondé de la
ligne 225kV soit
menée, et envisage d'aviser Brice LALONDE,
Ministre de l'environnement, de
la situation.
01/08/90
Rédaction,
à destination de la Préfecture du Lot, de la
déclaration de création
de l'association Quercy
Blanc Environnement.
14 août 90
Quercy
Blanc Environnement organise une conférence de presse en
extérieur,
au sommet de la tour de Montcuq.
17 août 90
Une
réunion publique est organisée par Quercy Blanc
Environnement à
Montcuq. Elle se conclut par le vote d'une
motion contre le projet de ligne THT
aérienne.
02/09/90
En
marge de l'inauguration de la foire-exposition de Cahors, l'ensemble
des
professionnels du tourisme sont conviés à une
réunion de travail à l'Hôtel de
Ville, en
présence de Jean-Michel BAYLET, Ministre du tourisme.
Questionné
sur sa position par rapport au passage de la ligne THT sur le
Quercy
Blanc, il répond : « Dire aujourd'hui, dès
qu'une centrale nucléaire est
construite, que les lignes
pour exploiter le courant ne doivent pas passer, c'est
totalement
irresponsable. Par contre, dire que l'on doit faire attention à
l'endroit
où elles passent et de la manière dont on
prépare ces passages, là, ceux qui le
prétendent
ont raison ».
19/09/90
Sous
la forme d'une lettre ouverte adressée au chef du service des
transports
d'énergie et de télécommunications,
Bernard CHARLES interpelle EDF et
exprime son désir d'être
plus amplement informé des tenants et aboutissants
du
projet de THT.
21/09/90
Le Conseil Municipal de Cahors souhaite étudier les solutions alternatives.
Octobre 90
Bernard
CHARLES (maire de Cahors) affirme que « sa ville n'a
jamais
demandé de renforcement électrique à
EDF » et qu'il est, avec son conseil
municipal unanime, «
opposé au projet ».
26/10/90
Quercy Blanc Environnement organise une réunion publique à Sauzet.
Y
sont présents une centaine de personnes, parmi lesquelles
Messieurs
DAUVOIS et FARRÉNY ainsi que M. GRINDEFER,
représentant de Bernard
CHARLES.
Est remarquée
l'intervention de Pierre RADANNE de l'INESTENE :
« Depuis
15 ans en France, alors que la croissance augmente de 25%,
la
consommation d'énergie n'augmente que de 1%. C'est la
preuve qu'il est
possible de maîtriser la consommation sans
sacrifier le développement
économique et sans
diminuer le confort domestique. De multiples solutions
existent,
en particulier la diversification énergétique qui doit
être encouragée.
Ainsi, il est totalement aberrant de
continuer aujourd'hui à encourager en
France l'équipement
de foyers en tout électrique (...).
Qu'EDF, entreprise
nationale, s'engage dans cette nouvelle voie plus
économique
et plus écologique, c'est une nécessité urgente.
En Quercy Blanc,
il en va de la beauté du paysage, de
l'économie rurale et touristique, de la
tranquillité
des gens. En un mot : de la qualité de vie. Qu'y a-t-il de
plus
précieux ? ».
Décembre 90
Un dossier d'information sur la ligne 225kV est remis par EDF à tous les maires concernés.
1991
8/02/91
Organisée
par Quercy Blanc Environnement, une réunion publique ayant
pour
thème « les lignes à très haute
tension constituent-elles un danger pour la
santé ?»
se tient à la salle des fêtes de Montcuq.
Conférencier,
présenté comme un spécialiste belge en hygiène
de
l'environnement, Daniel DEPRIS développe une heure
durant les problèmes de
santé en fondant son
argumentation sur des études comparatives entre
différentes
médecines étrangères, devant une assistance tout
acquise à la
cause. La seconde partie du débat porte
sur l'enfouissement des lignes
électriques.
23/04/91
Une
conférence de presse est donnée à Montcuq par
Daniel Maury,
M. LAVOINE (Alternative Ecologie), ainsi que Michel
GRINDEFER, Pierre
DAVID, Charles Farreny et Guy DAUVOIS, lesquels
viennent d'être reçus
quelques jours auparavant par
le ministre de l'Environnement, annoncent que
Quercy Blanc
Environnement a obtenu une aide de 150.000 F, destinée
à
financer une contre étude à celle d'EDF,
qui sera confiée à l'INESTENE.
(Une aide apportée
par l'Agence Française pour la Maîtrise de l'énergie,
le
département du Lot, la mairie de Cahors, le SIVOM de
Montcuq et « vivre au
pays de Sauzet », association
regroupant 7 communes).
28/05/91
Lors
d'un point presse, l'union départementale CGT, représentée
entre autres
par Francis CAGNAC, Jean PETIT et messieurs
LAVAYSSIÈRE, SAHUC et
FRESCALINE, se prononce sans
ambiguïté comme favorable au projet d'une
ligne THT.
1/10/91
Les
résultats de l'étude réalisée par
l'INESTENE (Eric PHILIPPE, Lionel
GAURET et Pierre RADANNE) sur
l'opportunité de la ligne THT sont présentés
officiellement
à Montcuq à une cinquantaine d'élus des communes
concernées,
ainsi qu'aux responsables de l'Association
Quercy Blanc Environnement.
L'exposé est réalisé par Pierre RADANNE, autour de deux hypothèses :
implantation de la
ligne, ou abandon de la ligne avec le renforcement des
structures
existantes.
-
Premier constat : L'hypothèse d'un enfouissement de
ligne est hors de
propos, compte tenu du surcoût engendré.
- Deuxième
constat : L'étude de l'INESTENE, en elle-même, ne
renie pas
l'opportunité du projet : « tous les
avis ont confirmé l'impossibilité d'enterrer
cette
ligne (...). Il y aura de réelles difficultés
d'approvisionnement du Lot à
partir des deux lignes
électriques anciennes, si la consommation continue à
croître
dans les années à venir (...)
La stratégie à
225 000 volts apparaît comme la plus économique et elle
assure
une meilleure qualité de tension que la stratégie
à 63000 volts".
-
Troisième constat : Toutefois, le rapport reproche à
EDF de prétendre devoir
répondre à un besoin
futur, qu'elle aurait elle-même initié en promouvant
le
« tout électrique : « les ventes
nouvelles d'électricité sont le fait de la
politique
commerciale d'EDF elle-même; il s'agit de la
promotion du chauffage
électrique dans le tertiaire et
surtout dans l'habitat ».
Pierre
RADANNE renchérit : « Ce qui signifie qu'en faisant
la promotion du
« tout électrique », et
notamment du chauffage, EDF créé un besoin auquel
elle
répond par le projet de ligne haute tension »
(La Dépêche du Midi du 2
Octobre 91).
1992
11/01/92
Guy
DAUVOIS participe à un colloque national organisé par
le groupe de travail
« Energie », émanation du
Conseil Général de Savoie. Y participent 260
personnes,
représentant une dizaine d'associations luttant contre des
projets
d'implantation de lignes THT, dont Quercy Blanc
Environnement.
17/01/92
L'assemblée
générale de Quercy Blanc Environnement se tient à
Montouq.
Un nouveau bureau est élu : Guy DAUVOIS devient
président de l'association.
21/01/92
Une
coupure d'électricité plonge dans l'obscurité la
moitié du département
pendant plusieurs heures.
Origine de la panne : rupture d'une barre de transit
de courant
dans le poste de transformation 22.000/63.000 volts de Verihaguet
au
sud de Montauban.
Février 92
Lors
d'une conférence de presse, M. LORGE, directeur d'EDF-GDF
Services
Lot, déclare à propos de l'étude de
l'INESTENE qu'elle est « bien faite et bien
rédigée
», et qu'elle « confirme les chiffres d'EDF mais
qu'elle propose un autre
choix de société que celle
dans laquelle nous vivons aujourd'hui, où la
consommation
électrique est en hausse constante ».
A
propos de l'alternative suggérée par l'étude
(renforcement des lignes 63000
volts en 90000 volts), il déclare
: « ce serait aussi coûteux que le projet 225000
volts
tandis que si les consommations évoluent au rythme actuel, les
deux
lignes 90000 volts seront insuffisantes dans 7 ans ».
7/02/92
Quercy
Blanc Environnement organise un colloque intitulé «
Energies 2000
pour le Lot » à l'auditorium de Cahors,
réunissant des élus, des spécialistes,
des
responsables associatifs. Les débats, animés par Guy
DAUVOIS,
s'articulent autour de 3 thèmes : l'estimation des
besoins énergétiques à
l'horizon 2000 ; la
maîtrise de l'énergie, mythes et réalités
; le projet de ligne à
très haute tension
Golfech-Cahors, impacts et nuisances.
La tribune est tenue par
Michel GRINDEFER, Bernard CHARLES, Charles
FARRÉNY et
Catherine LAVOINE.
L'essentiel
des débats porte sur les solutions alternatives et la maîtrise
de la
consommation d'énergie.
Pierre RADANNE, de
l'INESTENE, présente une synthèse de son rapport. Il
y
est expliqué que cette ligne n'a pas de raison d'être
si les lotois modifient leur
mode de chauffage : « La
consommation croissante d'électricité dans le Lot
n'est
pas liée à l'industrie mais à l'habitat »
estime Pierre RADANNE, qui
propose des solutions alternatives de
chauffage qui coûteraient bien moins
cher et qui
permettraient de limiter la hausse de la consommation d'énergie.
11/02/92
L'union
départementale CGT réagit par voie de presse au contenu
du colloque
du 7 février : « (...) Dans l'état
actuel des connaissances, cette ligne THT est
indispensable pour
préserver le Quercy Blanc et donner aux habitants
l'énergie
nécessaire. Les salariés CGT
veulent travailler et vivre au pays, écoutons-les et
donnons
leur les moyens ».
Juin 92
Claude ENGEVIN est nommé Préfet du Lot.
25 Août 1992
Pierre
BÉRÉGOVOY signe un protocole national sur l'insertion
des ouvrages
électriques, qui débouche sur la
création d'une instance de concertation
régionale,
qui relance les discussions.
Le
protocole vise à mieux insérer les réseaux
électriques dans
l'environnement : Le texte prévoit
différentes mesures comme le choix de
tracés à
moindre impact environnemental, de nouveaux pylônes
plus
esthétiques, un programme de recherche sur les
solutions enterrées.
Il prévoit également une
longue série méthodique et précise de
concertations
entre toutes les parties. Etat, EDF, organismes de
l'environnement, industrie et
aménagement du territoire,
élus et associations d'usagers.
Est
alors demandé à EDF d'analyser, sur le plan
environnemental, les solutions
envisageables pour réaliser
ce renforcement en 225 KV.
Une
large concertation est engagée localement avec la création
de plusieurs
groupes de travail, réunissant élus et
associations, sous l'égide du Préfet du
Lot, nommé
coordonnateur du projet.
La
première phase de la concertation détermine une aire
d'étude envisageable,
en écartant les solutions trop
pénalisantes pour l'environnement.
Au cours de la seconde
phase est étudié l'ensemble des
contraintes
environnementales, les solutions alternatives
possibles (renforcement du
réseau 63 kV, passage en 90 kV,
câble 225 kV en souterrain, production
décentralisée
: co-génération, turbines), ainsi que les critères
de choix des
"fuseaux de moindre impact".
4/11/92
Une
conférence de presse est organisée par Quercy Blanc
Environnement,
pour rebondir sur le protocole signé en
août. Les représentants estiment que ce
texte est de
nature à servir leur combat et en tire prétexte pour
publiquement
demander à EDF l'ouverture d'un dialogue.
1993
Janvier 93
Mise en place d'une
coordination des lignes électriques Midi-Pyrénées
(CLEMP)
afin de rencontrer les directions de l'administration, des
pouvoirs
publics et d'EDF de façon à faire appliquer
le protocole État/EDF signé le 25
août
1992.
Elle regroupe 16 associations représentant sept
départements de la région qui
s'opposent aux
nuisances de toutes natures engendrées par les
ouvrages
électriques.
Son président est Charles
FARRÉNY de Quercy Blanc Environnement.
5-6/5/93
Colloque sur les rayonnements non ionisants au Parlement Européen.
28/05/93
Le
Directeur d'EDF Cahors, en compagnie de trois de ses techniciens,
reçoit
l'association Quercy Blanc environnement, pour
discuter de l'application du
Protocole d'Accord dans le
département du Lot.
7/06/93
Une
nouvelle réunion est organisée par la direction d'EDF
Cahors, présidée par
le sénateur-maire Boyer,
en compagnie de 11 autres personnalités du
département
et en présence de Quercy Blanc Environnement.
Juillet 93
Selon
Quercy Blanc environnement, l'étude réalisée en
1991 par l'INESTENE
conclut que le projet est surdimensionné,
à savoir 7 fois supérieur aux besoins
de pointe de
la ville de Cahors.
Le projet va coûter 65 millions de
francs et ne sera amorti qu'en 2060 si la
consommation électrique
augmente de 3% par an.
De plus, cette ligne ne serait saturée
qu'en 2038, alors que la Centrale de
Golfech sera arrêtée
10 ou 20 ans auparavant par suite de vieillissement.
L'alternative
présentée consiste, soit à renouveler la ligne
63000 volts
alimentant Cahors à partir de Souillac, soit à
construire deux lignes de 90000
volts pour couvrir les besoins
futurs en passant par les « couloirs» déjà
existants.
Cette dernière solution coûterait deux à trois
fois moins cher (de 24 à
30MF) que la THT.
28/07/93
Guy
DAUVOIS informe la population qu'une autre étude est
envisagée. Celle-ci
porterait sur « la possibilité
d'alternative, qui consiste soit à rénover la
ligne
63.000 volts qui alimente actuellement Cahors à
partir de Souillac, vieille de 50
ans, soit à la remplacer
par une ligne de 90.000 volts pour couvrir les besoins
futurs de
la ville de Cahors et de la région proche, en utilisant le
même couloir
déjà existant ». Cette
étude est financée par la mairie de Cahors, le
Conseil
Général du Lot, le SIVOM de Montcuq, M.
PERRIN du Château de Lagrezette
et M. HEILBRONNER du Château
Quattro.
Octobre 93
M.
CORTVRIENDT est nommé « Monsieur énergie »
de la ville de Cahors, ce
qui soulève la contestation de
Michel GRINDEFER, maire adjoint de Cahors,
qui rappelle que M.
CORTVRIENDT est, dans le civil, responsable du bureau
d'études
de la subdivision lotoise d'EDF, alors que c'est lui qui est à
même de
négocier les intérêts de la
ville avec EDF.
1994
13/12/94
Les études
indépendantes réalisées et celle d'EDF sont
présentées à l'Instance
Régionale de
Concertation de Midi-Pyrénées en présence des
représentants
du Conseil Général du Lot et de
la ville de Cahors.
Le prolongement vers Golfech est abandonné
à cette occasion, l'utilité étant
moindre que
par le passé.
1995
3 Avril 95
L'Instance Régionale
de Concertation en séance plénière valide la
nécessité de
renforcer en 225.000 volts
l'alimentation de la région de Cahors à l'horizon
2000.
Toutes les solutions à 225RV envisageables au plan des
structures
électriques et de la géographie de la
zone sont alors étudiées.
Il est convenu qu'EDF
établisse un dossier afin de préparer la
concertation
préalable.
29/05/95
Une
assemblée générale de Quercy Blanc Environnement
se tient à Montcuq,
en présence de Daniel MAURY. Guy
DAUVOIS, président sortant, souhaite
être déchargé
de ses fonctions. Un nouveau bureau est élu : Charles
FARRÉNY,
co-fondateur et animateur actif, devient président de
l'association.
1996
5 janvier 96
Les habitants de la vallée du Louron obtiennent d'Alain Juppé
l'abandon
définitif d'un projet de ligne THT vers
l'Espagne. Une partie de la vallée sera en
outre classée.
Une autre vallée non classée doit être trouvée
: l'Ariège, le Haut-
Comminges ou Gavarnie sont envisagés,
mais les levées de boucliers sont
unanimes dans les
vallées.
6 Février 96
Après une période de latence, la Dépêche
du Midi fait état d'une rumeur selon
laquelle EDF serait
sur le point de présenter une nouvelle mouture de son
projet
de liaison THT.
7/02/96
Charles FARRÉNY s'adresse aux lecteurs de la Dépêche
du Midi dans la
rubrique « vous avez la parole » : «
L'information qui circule en ce moment
dans le Lot rapporte qu'EDF
serait sur le point de présenter une nouvelle
mouture de
son projet de liaison THT. Qu'en est-il vraiment ?
L'Association
Quercy Blanc Environnement s'est adressée au
Préfet du Lot pour en savoir
davantage. Ouverte au dialogue
et déterminée, elle veillera scrupuleusement
au
respect des obligations en matière de concertation et
d'information ».
Fin février 96
Quercy Blanc Environnement déclare avoir appris qu'une
nouvelle mouture du
projet d'EDF avait été transmise
au Préfet du Lot. L'association revendique
maintenant le
soutien de 7500 personnes et se réjouit de l'exemple du
Louron.
Avril 96
Un nouveau projet
est soumis à la concertation : il propose 5 solutions à
225kV.
A la différence du premier projet, aucun tracé
précis n'est annoncé. Les plans
présentent
une « aire d'étude » triangulaire assez vaste,
tournée vers le sud.
Un questionnaire est envoyé à
toutes les communes concernées pour qu'elles
fassent part
de leurs contraintes. La DRIRE Midi-Pyrénées met en
place avec
la préfecture une concertation avec associations
et élus pour recenser et
hiérarchiser toutes les
contraintes environnementales à l'intérieur de
l'aire
d'étude.
Un échéancier de 42 mois est mis en place avec deux étapes principales :
* La démarche d'utilité publique
- Concertation sur l'emplacement du poste et de ses raccordements (14 mois : d'Avril 96 à Juin 97)
- Etude d'impact (8
mois : à partir de Février 98)
- Procédure de
DUP (démarche d'utilité publique)
* La réalisation
du projet
- Etudes techniques (14 mois : à partir
d'Avril 2000)
- Approbation du projet d'exécution (4
mois)
- Permis de construire (4 mois)
- Travaux (10 mois à
partir de la fin 2001)
Avril 96
Les 123 maires de l'aire d'étude sont convoqués par le Préfet.
Avril / Mai 96
Trois
réunions de concertation et d'information sur le renforcement
de
l'alimentation électrique de la région de Cahors,
auxquelles étaient conviés
élus, associations
et services de l'État, ont lieu les 4 avril, 26 Avril et 10
Mai.
Juin 96
Constitution
par le Préfet du Lot de quatre groupes de travail d'une
vingtaine de
personnes qui doivent donner leurs avis et
suggestions concernant l'aire
retenue, respectivement sur son
habitat, son économie agricole et touristique,
ses sites et
monuments et enfin son milieu naturel.
Ces groupes se réuniront
à partir de septembre et étudieront sur la carte
les
zones de contraintes. Ce travail participera à la
détermination des fuseaux.
Les
intervenants opposés à la ligne THT évoquent
l'alternative que représente
la co-génération
qui fera l'objet de réflexions voire d'études, de la
DRIRE.
Cependant, le Préfet du Lot, tout comme les
représentants d'EDF se montrent
sceptiques vis-à-vis
de cette alternative.
5/07/96
Georges
LEFÈVRE, Préfet du Lot, entouré de responsables
d'EDF et du
directeur de la DRIRE, présente les conclusions
résultant des questionnaires
adressés aux élus
et responsables d'associations concernés par l'aire
d'étude.
L'aire d'étude proposée recueille
27% d'avis favorables. 62% des personnes
interrogées ne
font part « d'aucune observation particulière ».
1/09/96
Directeur
départemental d'EDF-GDF depuis 18 mois, Yves BAS quitte
son
poste (nouvelles responsabilités au Brésil) et
est remplacé par Christian
DUCELLIER.
Fin Oct. 96
Invités
par Daniel MAURY, maire et Conseiller Général de
Montcuq, 37 maires
du Tarn et Garonne, du Lot, et du Lot et
Garonne, se réunissent, ainsi que les
Amis du plateau du
Sauzet et Quercy Blanc Environnement.
Novembre 96
Selon une étude de l'université d'Helsinki parue, dans
le British Médical
Journal, les lignes THT n'accroîtraient
pas le risque de cancer des adultes
vivant à
proximité.
Même constat pour l'Académie des
sciences américaine, qui a rendu public le
31 Décembre
1995 le résultat d'une synthèse de 500 études
réalisée par le
Research Council (Conseil national
de la recherche).
8/11/96
Une réunion d'information sur le projet de ligne THT est organisée à Lauzerte.
18/11/96
Raymond LACAN, Conseiller Général, se prononce dans un
courrier adressé
au Préfet du Lot pour le projet le
moins coûteux : « personne ne comprendrait
qu'une
réalisation qui peut être faite avec 100 millions en
coûte beaucoup plus,
simplement parce que tel ou tel secteur
serait à éviter pour des raisons qui
n'ont lien à
voir avec le coût du projet ».
5/12/96
A lieu la 5ème réunion de concertation sur le projet de
renforcement de la
puissance électrique de Cahors. Y sont
réunis Georges LEFÈVRE, les
conseillers régionaux,
les maires, les représentants d'associations de
protection
de l'environnement du Lot et du Tarn et Garonne, Christian
DESMOULINS
(directeur de la DRIRE), Christian DUCELLIER (directeur
d'EDF-GDF
Lot).
Le Préfet du Lot situe le débat dans une phase
de préambule à la procédure
réglementaire
d'enquête d'utilité publique. Il évoque un
nouveau rendez-vous à
organiser par la DRIRE, le 18
décembre, portant sur l'hypothèse d'un
enfouissement.
6/12/96
La Préfecture du Lot organise, jusqu'au 6 janvier 97, une
exposition sur le
projet de renforcement de l'alimentation
électrique de la région de Cahors, à la
cité
Bessières de Cahors.
Une réunion d'information sur le projet de ligne THT est organisée à Sauzet.
1997
1997
"Une
image pour le Quercy", exposition itinérante de
photographes contre le
projet de ligne THT, imaginée et
mise en scène par Tim ABADY.
Il s'agit d'expositions et
d'animations dans les communes figurant sur les 3
couloirs étudiés
pour le passage de la ligne avec la mise en place à chaque
fois
d'un cahier de doléances.
1997
Le
gouvernement espagnol et REE estiment à 12 milliards de francs
le non
respect du contrat signé en 1985 (EDF devait livrer
1000 MWh pour une durée
de 10 ans) puis confirmé en
1990. Un nouveau contrat est élaboré. EDF
s'engage à
la mise en place d'une nouvelle ligne THT avant 2007 sous peine
de
verser 60 millions de francs par année de retard.
Janvier 97
A
l'occasion de la diffusion du n°1 de l'Écho du Lemboulas,
feuille de liaison
trimestrielle de l'association Garenne, Bois et
Berges du Lemboulas, un article
est consacré au « bas
Quercy électrocuté ». L'association déclare
s'opposer
énergiquement au projet.
31 janvier 97
La DRIRE et
l'Association Technique Energie Environnement (ATEE) organisent
une
séance d'information sur le principe de la co-génération.
(La
co-génération consiste à produire simultanément
de la chaleur et de
l'électricité, et permet de
réduire les dépenses de chauffage et
d'alimentation
électrique de façon substantielle).
1/02/97
Le
n°2 du bulletin d'information de Quercy Blanc Environnement «
Point à la
ligne » est diffusé, sous la
houlette de Charles FARRÉNY, directeur de
publication,
Philippe CRUZEL à la rédaction et M. PETITEL,
maquettiste.
10 février 97
Une
réunion publique autour du projet de ligne THT est organisée
à Casteinau-
Montratier, par l'Office du Tourisme du Quercy
Blanc.
11 février 97
EDF présente son nouveau plan triennal.
18 février 97
Un meeting sur la
THT est organisé, à l'initiative de Quercy
Blanc
Environnement, à l'auditorium de Cahors, réunissant
les élus, les personnalités
et les associations de
Tarn-et-Garonne et du Lot.
L'opposition au projet continue de
s'affirmer.
M. FARRÉNY donne lecture d'un message de
soutien de Nino FERRER et
demande la solidarité de tous les
élus.
M. MAURY met en garde les élus sur le piège
que constituent selon lui les
réunions de concertation avec
EDF et les pouvoirs publics.
M. ROUMÉGOUX, sensible à
la défiguration du paysage, défend cependant
l'idée
d'un besoin d'énergie pour développer un pôle
d'activité économique à
Cahors.
Alain BACOU rappelle
la position de Bernard CHARLES, inchangée :
«privilégions
le remplacement des lignes défectueuses existantes,
utilisons
des solutions alternatives, et préservons le
tourisme lotois" ».
Guy DAUVOIS, quant à
lui, s' efforce de démontrer que les lignes actuelles
sont
suffisantes et développe les solutions alternatives.
3 mars 97
Rencontre
sur le thème de la ligne THT, organisée à
l'initiative de l'Office de
Tourisme du Quercy Blanc et de
l'association Garenne, Bois et Berges du
Lemboulas.
18 Mars 97
Sur
proposition de Messieurs GISBERT, LACAN, MAURY et AMIGUES, le
Conseil
Général adopte la motion suivante : « Bien que
considérant que
l'alimentation électrique de la
ville de Cahors doive se faire dans les meilleures
conditions, les
élus départementaux estiment toutefois que la
réalisation d'une
ligne aérienne à très
haute tension de 225.000 volts est surdimensionnée,
qu'elle
va porter atteinte à l'environnement en balafrant le Quercy
Blanc, zone
touristique à protéger, et demandent que
des solutions alternatives mieux
adaptées soient proposées
» (La Semaine du Lot du 27/03/97).
Une
aire géographique pour la zone de production du vin délimité
de qualité
supérieure Quercy (VDQS) est proposée
: Elle englobe, en Tarn-et-Garonne,
les communes de Bruniquel,
Caussade, Labarthe, Lapenche, Lavaurette,
Mirabel, Molières,
Montaigu de Quercy, Montfermier, Puygaillard de Quercy,
Puyiaroque,
Réalville, Saaint-Georges, Sauveterre, Vaissac et Vazerac.
Le
secteur lotois comprendrait : Belfort du Quercy, Belmontet,
Casteinau-
Montratier, Cézac, Flaugnac, Labastide-Marnhac,
Lascabannes, Le Montât,
Montcuq, Montdoumerc, Montlauzun,
Saint-Daunes, Saint-Paul de Loubressac,
Saint-Pantaléon et
Valprionde.
28 mars 97
Le Conseil Régional
adopte une motion présentée par les
Conseillers
Régionaux CPNT (Chasse Pêche Nature
Traditions) avec l'appui du GAR
(Groupement d'Action Régionale),
du Parti Communiste et des Ecologistes,
contre le projet de ligne
THT.
Le Conseil Régional
de Midi-Pyrénées se réunit à Toulouse
pour débattre du
projet de ligne THT.
Conclusion : Le
Conseil régional se déclare « préoccupé
par les nuisances et
par l'impact socio-économique négatif
qui résulteraient de l'ouverture d'une
quarantaine de
kilomètres de lignes aériennes à travers le bas
Quercy et le
Quercy Blanc, régions où les
productions agricoles de terroir et de qualité
jouent un
rôle vital, que la Région soutient au travers des
contrats de terroir »
(La Semaine du Lot du 3/04/97) et
demande au Préfet qu'une solution
alternative soit dégagée
par la concertation.
29 mars 97
Le
Conseil Régional de Midi-Pyrénées, les conseils
généraux du Lot et de
Tam-et-Garonne, l'ensemble des
maires des communes concernées exprime
unanimement leur
opposition au projet de ligne THT.
31 mars 97
Semaine
de session du Conseil Régional de Midi-Pyrénées
: ce dernier
s'oppose au projet actuel de ligne aérienne et
demande au Préfet du Lot qu'une
solution alternative soit
dégagée par concertation, parmi les
possibilités
suivantes : la rénovation et la
modernisation des lignes existantes ; l'installation
d'un
dispositif pour les périodes de pointe ; l'enfouissement de la
ligne.
4 avril 97
Un
débat sur le passage éventuel d'une ligne THT à
travers le bas Quercy est
organisé à Lafrançaise.
7 avril 97
Une
nouvelle réunion de concertation organisée par le
Préfet du Lot se déroule
à l'espace des
Congrès de Cahors : les 7 fuseaux et couloirs envisagés
pour
faire passer la ligne THT, ainsi que leurs différentes
variantes, sont présentés.
La contestation
s'amplifie.
18 avril 97
Un
contrat de terroir des Marches du Sud Quercy est signé entre
l'Etat, la
région et le département du Lot, à
Lalbenque.
21 avril 97
Le
conseil municipal de CasteInau-Montratier adopte à l'unanimité
une motion
par laquelle il « s'oppose à toute
implantation sur le territoire communal d'une
ligne aérienne
THT ».
26 avril 97
Le
Conseil Municipal de Villesèque adresse un courrier au Préfet
qui met en
avant les solutions alternatives.
29 avril 97
Une
réunion d'information sur les risques d'implantation par EDF
d'une ligne
THT est organisée à l'initiative de
François Conte, au nom de la FDSEA
(commune non identifiée
/ Pays de Serres)
9 mai 97
Une
réunion générale d'information est animée
par l'Association Quercy blanc
Environnement à la salle des
fêtes de Saint-Cyprien.
12 mai 97
Les
maires du Lot et de Tarn-et-Garonne concernés par l'aire
d'étude se
réunissent à CasteInau-Montratier.
13 mai 97
2000 électriciens et gaziers d'EDF-GDF manifestent dans les
rues de
Montauban pour dénoncer les sanctions prises par la
direction du centre EDF-
GDF Tarn-et-Garonne à rencontre de
2 délégués CGT (Jean-Pierre SAULIÈRE
et
Eric SÉGURET), mais aussi contre la "déréglementation
du service public
d'EDF-GDF". Les deux délégués
sont accusés par la direction d'EDF d'avoir
coupé le
courant lors d'un conflit portant sur la mutuelle à
Castelsarrasin
pendant l'hiver 97.
16 mai 97
500 personnes se rassemblent, pour une réunion d'information
sur le projet,
sous la halle Aimé Bonnaïs à
Caussade. Yves COLLIN préside cette réunion
en tant
que Président de la communauté de communes du Quercy
Caussadais.
Le même jour, rassemblement d'une centaine de
personnes à Saint-Girons
pour manifester leur opposition au
projet de ligne à très haute tension de
400.000
volts reliant la France à l'Espagne en passant par le
Cousserans.
Deux tracés sont à l'étude au
départ de Lannemezan, soit par le val d'Aran, soit
par la
vallée du Salât et le Port du Salau.
17 mai 97
Une reunion d'information sur la question de la THT est organisée
à l'initiative
de l'association de défense des
habitants de Belfort du Quercy : Guy DAUVOIS
et Charles FARRÉNY
donnent rendez-vous pour la manifestation cadurcienne
du 24 mai.
20 mai 97
Prises de positions en pleine campagne électorale, à
quelques jours des
élections législatives :
Martin MALVY (SOC) : " // faut très clairement
dire "non" à la "balafre" et trouver
une
solution qui préserve en même temps nos paysages et
permette une
alimentation électrique satisfaisante de la
ville de Cahors. (...) Les lois sur l'eau
et les paysages sont de
bonnes lois que j'ai votées. Leur esprit doit être
respecté
autant que les textes eux-mêmes ».
Gérard IRAGNES (COM) : «je suis fermement
opposé au projet de ligne à THT
(...) sa nécessité
n'est pas démontrée et des solutions alternatives
existent.
Une consultation des populations, après
information et débats contradictoires,
doit être
organisée avant toute décision préfectorale ».
Alain CHASTAGNOL (RPR) : "Le renforcement du réseau
électrique lotois
constitue, au même titre que
l'autoroute ou le train pendulaire, un pilier
essentiel de
l'aménagement du territoire du Lot. Inutile d'espérer
revitaliser le
Lot et maintenir les jeunes au pays, si nous sommes
incapables d'offrir aux
entreprises les mêmes prestations
électriques qu'en zone urbaine surtout avec
les nouvelles
techniques de communication basées sur l'information
qui
nécessitent une qualité de courant
irréprochable. Mais il est inutile de saccager
notre
patrimoine naturel, c'est-à-dire notre paysage qui est un
atout majeur
pour le Lot, alors qu'il suffit, pour faire passer la
ligne haute tension, d'utiliser
les couloirs existants en faisant
si nécessaire une déviation par le tracé
de
l'autoroute pour réaliser cette ligne" (Dépêche
du Midi Lot du 20/05/97).
Michel ROUMÉGOUX : "J'ai voté, dès
1990, toutes les subventions pour la
réalisation d'études
indépendantes relatives à l'opportunité de la
ligne THT (...).
Je me suis prononcé clairement contre une
ligne aérienne THT à travers le
Quercy blanc. Je
confirme que l'électricité en provenance de la centrale
de
Golfech devait passer quelque part ; c'est une nécessité
à prendre en compte
pour le développement
économique. J'ai toujours affirmé haut et fort (...)
que je
n'accepterai pas qu'une ligne THT balafre le Quercy blanc.
Aux techniciens de
trouver les solutions alternatives non
traumatisantes en accord avec la loi
Paysages. Elles existent".
(Dépêche du Midi Lot du 20/05/97).
Nicolas CHAMBARET
(Verts) : "Solidaires des habitants et des associations
du
Quercy blanc, nous réaffirmons notre opposition résolue
au projet de ligne THT
225.000 volts reliant la centrale nucléaire
de Golfech à Cahors. Les hypothèses
catastrophiques
émises par EDF depuis 1990, d'un risque de
pénurie
d'électricité à Cahors, n'ont
toujours pas démontré leur crédibilité.
Bien au
contraire une étude confiée à
l'INESTENE, organisme dont le sérieux et
l'indépendance
sont incontestés, a révélé qu'une telle
menace ne pouvait être
prise au sérieux et que des
solutions alternatives existaient pour résoudre
toute
difficulté.
Sont ainsi envisageables la mise en
uvre d'une politique d'économies
d'énergie, le
recours à la co-génération ou à une
turbine à gaz, produisant de
l'électricité
sur place, en cas de besoin et, enfin, la modernisation des lignes
de
63.000 volts existantes. Dans tous les cas, toute nouvelle
ligne doit être enfouie
pour préserver les paysages
(...). Nous attendons désormais d'EDF et de
l'administration
préfectorale un acte de bon sens par le retrait pur et simple
du
projet. Il est à craindre que la ligne THT
Golfech-Cahors vise en réalité à
vendre
l'électricité excédentaire produite par la
centrale nucléaire, en
développant, au besoin, le
tout électrique dans le Lof. "(Dépêche
du Midi Lot du
20/05/97).
Bernard
CHARLES (RDG) : "Avec la majorité du conseil
municipal de Cahors,
j'ai toujours partagé les positions de
défense de manière quasi unanime, à
savoir:
rénovation et modernisation des lignes qui alimentent Cahors;
une
meilleure maîtrise de l'énergie; l'étude
des solutions alternatives pour les
périodes de pointe par
une installation locale de production électrique non
polluante
et réaliste; le refus de solutions traumatisantes pour
notre
environnement, notre agriculture, notre tourisme".
(Dépêche du Midi Lot du
20/05/97)
24 mai 97
Manifestation
"anti-THT" (5000 personnes à Cahors), conduite et
organisée par
4 associations maîtresses : Quercy
Environnement Lot, Tarn-et-Garonne
Environnement, Association de
sauvegarde, FACIDEL de Lalbenque.
27 mai 97
Le
conseil des ministres européens de l'énergie se réunit
à Bruxelles pour
prendre une direction afin d'ouvrir
partiellement le marché du gaz à la
concurrence.
Juin 97
Dissolution
et changement de majorité à l'Assemblée
Nationale. Dominique
VOYNET est nommée Ministre de
l'Environnement de l'Environnement et de
l'Aménagement du
Territoire, et dresse une carte des points noirs de
l'environnement
: le projet de la ligne THT dans le Quercy Blanc est mis en
exergue.
Guy
DAUVOIS à "La Grande Famille" sur Canal +, qui
présente un dossier pour
avertir des dangers des lignes THT
sur la santé.
6 juin 97
L'Association
pour la sauvegarde de l'environnement de Lalbenque organise
une
réunion publique sur le projet de THT à la salle des
fêtes de Lalbenque.
11 juin 97
Election
législatives et formation du nouveau gouvernement. Le même
jour,
Charles FARRÉNY adresse un courrier simultanément
à Dominique VOYNET,
Ministre de l'Environnement et de
l'Aménagement du Territoire, et à
Dominique
STRAUSS-KHAN, Ministre de l'Économie et de
l'Industrie, pour attirer leur
attention sur le projet de ligne
THT.
Le même jour, les associations opposées au projet sont
reçues par le Préfet du
Lot. Suspension du processus
de création de ligne THT par le Préfet du Lot
dans
l'attente de nouvelles instructions de la part du nouveau
gouvernement.
13-21 juin 97
Stand "Une photo pour le Quercy" : Dans le cadre du
Printemps de Cahors, les
associations contre la ligne aérienne
THT en Quercy invitent la population à
faire escale à
leur espace animation et au point presse, rue du château du
roi,
sous la forme d'exposition nocturne de photographies du
Quercy, « pour dire
non au projet THT en Quercy ».
Cette initiative est organisée avec les concours
de la
ville de Cahors, Dire Lot (pour le point presse), le Café de
France de
Montcuq (pour le buffet) et le syndicat des A.O.C. des
vins de Quercy et de
Cahors.
Eté 97
Entrevue des maires de l'intercommunalité de Caussade
concernée par le
fuseau Est et le Préfet du Lot.
Une opération "cartes postales" est lancée :
L'objectif est d'inonder les
ministères concernés de
refus de la THT émanant de tout le Quercy.
Projet de
lancement d'un concours sur "la protection de l'environnement
contre
les lignes THT' en Quercy, mais aussi partout en Europe
avec l'aide de deux
sponsors encore inconnus.
Mi-Juillet 97
Programmation de tables rondes dans des lieux prestigieux du Quercy
autour
de 4 thèmes :
- "THT et santé"
-
"THT et droit"
- "THT et technique"
- "THT
et besoins énergétiques"
18/7/97
Une étude effectuée en Suède, sur une
période de 25 ans, a démontré que le
nombre
de leucémies sur les enfants de moins de 15 ans a été
multiplié par 4.
Elle concernait les habitations placées
dans un rayon de 200 m autour du
passage de la ligne (Toulouse
Actualités du 18/7/97).
15 août 97
Les opposants au projet organisent une rencontre "THT et
Dégoûstation" à
Belfort-du-Quercy, à
l'occasion de la Fête du Melon.
21 août 97
L'ensemble des élus de la communauté de communes du
Quercy Caussadais
rencontrent le Préfet du Lot, chargé
de la coordination du dossier de la THT, à
la Préfecture
du Lot.
Une "Fête contre la THT' est organisée à Rimont en Ariège
28 août 97
Travail sur les alternatives possibles et sur l'hypothèse de
renforcement des
lignes existantes.
31 août 97
Bernard CHARLES demande au service des transports d'énergie une étude
sur le projet de desserte électrique de Cahors et de sa région.
11/09/97
Mettant à
profit les journées nationales du patrimoine, Quercy
Blanc
Environnement organise une exposition de photographies
portant le Quercy
Blanc, dans le château de Lastours, à
Sainte-Croix. Sept photographes
exposent des clichés «
pour témoigner de l'impact destructeur qu'auraient les
projets
de ligne à très haute tension ».
Octobre 97
Les maires des
communes de la vallée du Lembons, concernés par l'un
des
fuseaux à l'étude du projet d'EDF de construire
une ligne THT Montauban
Cahors, se réunissent.
Position
: mise en avant de l'impact sur l'agro-tourisme (zone d'appellation
du
Chasselas de Moissac).
25/10/97
Diffusion
d'un article de presse de Libération, décrivant
l'opposition à la THT de
britanniques résidant dans
le Lot, parmi lesquels : Ben HAWKINS, Claire
AUMONT, Tim ABADY,
Péter ALDOUS et Pénéloppe DUN.
28/10/97
Bernard
CHARLES, Roland GARRIGUES et Jean-Paul NUNZI sont reçus
au
Ministère de l'Aménagement du Territoire et de
l'Environnement par Jacques
Maire et Pierre RADANNE,
respectivement Directeur et Chef de cabinet de
Dominique VOYNET.
1998
Début 98
Deux études,
menées par la DRIRE, sont en cours :
- sur la rénovation
des lignes existantes
- sur la maîtrise de la consommation
électrique (co-génération)
1er février 98
La Coordination nationale des associations contre le projet se réunit.
20 mars 98
Le
Préfet du Lot reçoit 3 représentants de la
coordination des associations
opposées au projet : Mme
TAURAN, Mme MENGHINI et M. DAUVOIS.
Avril 98
Dominique
VOYNET accepte de recevoir une délégation associative
lors d'une
prochaine venue dans le Lot.
Martin MALVY, Bernard
CHARLES et Roland GARRIGUES sollicitent une
audience auprès
de Dominique STRAUSS-KHAN.
Septembre 98
Le
Conseil Municipal de Sainte-Alauzie décide d'allouer une
subvention de
1000F à l'association Quercy Blanc
Environnement.
1/10/98
Charles
FARRÉNY précise à la presse qu'il a reçu
un courrier de François
ROUSSELY, président d'EDF.
Charles FARRÉNY se dit très vigilant, mais
considère
qu'il y a inflexion dans la détermination d'EDF.
9/11/98
Le
Préfet du Lot juge cette décision « entachée
d'illégalité » et menace de
saisir le
tribunal administratif d'une demande d'annulation. Le
secrétaire
général de la préfecture,
agissant pour le Préfet, rappelle, dans un courrier
adressé
au maire de Sainte-Alauzie que « l'attribution par une
commune d'une
subvention à une association suppose que
l'objet poursuivi par cette dernière
présente un
caractère d'intérêt communal. Or, dans le cas
présent, il ne s'agit
pas d'encourager une initiative
locale concernant la protection de
l'environnement, mais de
renforcer l'action menée par une association contre
une
opération conduite par l'Etat, à savoir la mise en
place d'une ligne THT »
(La Semaine du Lot du 7/01/98).
>
Réponse de Charles FARRÉNY : « On ne peut pas
nous convaincre qu'il ne
s'agit pas d'un intérêt
communal. Et pourquoi aller chercher des histoires à un
petit
maire ? Nous allons saisir les députés, les sénateurs,
et l'Association des
élus du Lot. Si les services du Préfet
ont le temps de s'occuper de ces
broutilles, qu'ils s'occupent du
dossier THT !(...) Chaque année, le maire de
Sainte-Alauzie
voit des gens renoncer à faire construire ou à rénover
une
maison, par crainte de la probable implantation d'une ligne
THT. C'est une
sacrée bavure économique»
(La Semaine du Lot du 7/01/98).
1999
3/03/99
Réception
organisée à l'espace Clément Marot de Cahors à
l'occasion du
départ à la retraite de Christian
DUCELLIER, ancien directeur d'EDF-GDF
services Lot. Cette dernière
prestation publique destinée aux élus, aux
décideurs
et acteurs de la vie économique du département, s'est
déroulée en
présence du Préfet Michel
SAPPIN, du président du Conseil Général
Jean
MILHAU et de nombreuses personnalités.
Juin 99
Le
schéma régional de service collectif de l'énergie,
élaboré sous l'égide de la
préfecture
de Région et du Conseil régional, confirme qu'au delà
de 2011, une
alimentation de 225.000 volts sera vraiment
nécessaire pour alimenter la région
de Cahors.
8 juin 99
Josette
FOURRIER, médiateur d'EDF, effectue une visite dans le Lot,
pour
découvrir le centre d'appels de Cahors et rencontre
les responsables des
associations de consommateurs.
18 juin 99
L'association
Quercy Blanc Environnement investit le paysage culturel lotois en
off
du Printemps de Cahors et propose (jusqu'au 4 juillet) deux
expositions en
ligne directe avec le projet de THT. La Maison des
« Néga-watts » doit montrer
en avant-première
les alternatives et économies à la consommation
d'énergie
dans la maison, tandis que plusieurs photographes
amateurs exposeront leur
vision du Quercy Blanc.
30 juin 99
Bernard
CHARLES, le sénateur André BOYER, Jean-Claude BALDY et
les
élus du canton de Luzech rencontrent Michel SAPPIN,
Préfet du Lot, à la mairie
de Luzech, au sujet des
services publics et de la THT.
Août 99
La
revue des Associations écologistes et de défense de
l'environnement
(Périgueux) Combat Nature publie un
extrait d'un communiqué de l'Association
Quercy Blanc
Environnement. Dans ce texte, Charles FARRÉNY prend acte de
la
nomination du nouveau Préfet du Lot, Michel SAPPIN, et fait
état d'une lettre
adressée par François
ROUSSELY, président d'EDF, aux responsables de
l'association.
Lettre qui, selon le magazine « confirme bel et bien
qu'aucune
urgence n'impose l'édification d'un ouvrage très
haute tension en bas Quercy »
et que « la
réhabilitation des anciennes lignes haute tension permet
d'assurer
la sécurité électrique de Cahors ».
François
ROUSSELY adresse une lettre aux associations opposées au
projet
de ligne THT, dans laquelle il est fait état d'une
étude du renforcement des trois
lignes existantes comme
solution alternative.
15/10/99
Michel
SAPPIN tient une conférence de presse sur tous les dossiers à
vocation
environnementale.
Le projet de ligne THT refait surface et la concertation est relancée.
Le Préfet préconise l'implantation de la ligne THT de
préférence à la rénovation
des lignes
existantes de 63.000 volts car les dernières études
réalisées par
EDF sur cette option ne sont pas
favorables (rapport non encore rendu public).
> « Nous
avons en main toutes les études, des kilos d'études. La
dernière,
visant à mesurer l'intérêt de
la réhabilitation et du renforcement des lignes
60.000
volts existantes, est négative. A partir de maintenant,
c'est-à-dire dans
les prochaines semaines, je vais
soumettre à des débats contradictoires ces
différentes
études, puis je rendrai mes conclusions aux ministères
concernés,
tout particulièrement au ministère
de l'Energie. C'est le gouvernement qui
tranchera » (La
Dépêche du Midi Lot du 10/10/99).
Un
fuseau, considéré comme de moindre impact dans
l'hypothèse d'une
solution à 225 kV est annoncé
: « II a été présenté ces
dernières années de
nombreux tracés. Un, le
28, est, de toute évidence, celui qui respectera le
plus
l'habitat et l'environnement » (La Dépêche
du Midi Lot du 10/10/99).
> Le faisceau 2B privilégié par le Préfet
arrive par Montaigu-de-Quercy. Il
traverse ensuite les cantons de
Montcuq et Luzech en passant par les
communes de : Valprionde,
Belmontet, Fargues, Bagat-en-Quercy, Villesèque
et
Labastide-Marnhac. Il est prévu qu'un poste soit construit
dans ce secteur
puis que l'électricité soit
transportée par câbles souterrains.
La contestation reprend :
> Réaction de Charles FARRÉNY
: « La décision du Préfet heurte mon
sentiment
républicain dans la mesure où le Préfet n'a pas
consulté les élus ou
les associations, dans la
mesure où il prétend s'appuyer sur un rapport qui
n'a
pas été rendu public, qui n'a pas été
débattu et qui semble-t-il pour l'essentiel a
été
réalisé par EDF elle-même » (France 3
Midi Pyrénées, le 24/0/99).
«
Dés que ce sera possible, sur le plan administratif, nous
entamerons une
offensive juridique, notamment devant le tribunal
administratif, mais nous
pensons qu'il vaut mieux obtenir au plus
tôt une décision de caractère politique
qui
mettrait un terme au projet, comme pour la vallée du Louron »
(La Dépêche
du Midi Lot du 24/10/99).
> Réaction de Gérard ONESTA, député
européen Verts : « J'aurai préféré
là
aussi que les décisions qui nous concernent nous
dans notre région soient
prises en concertation avec les
gens d'ici. C'est quand même nous qui utilisons
l'énergie,
c'est quand même nous qui devons vivre avec ce paysage qui
est
magnifique dans le Quercy et qui est une nchesse
touristique.
Donc la décision doit être prise par les
gens d'ici et par un Préfet représentant
je ne sais
pas quelle capitale lointaine » (France 3 Midi Pyrénées,
le 24/0/99).
L'ensemble
des élus ont d'abord fait part de leur indignation d'avoir
été
informés par la presse de la relance du
projet.
> André COMBEDOUZOU, maire de Montaigu : «
Moi, je sens la révolution.
Le Préfet du Lot
serait-il le seul à décider ? Cette information qui
nous est
parvenue par voie de presse et a surpris tout le monde,
je la trouve insolente.
Quand je pense aux efforts entrepris pour
développer le tourisme, je suis
atterré »
(La Dépêche du Midi Tam-et-Garonne du 21/10/00).
18/10/99
Le
maire de Valeilles propose une motion contre la ligne THT à
l'occasion
d'une session au Conseil Général de
Tam-et-Garonne : La motion fait
l'unanimité.
Réuni
à Montauban sous la présidence de Jean-Michel Baylet,
l'unanimité du
Conseil Général du
Tam-et-Garonne déclare son opposition au projet de THT.
22/10/99
La
mairie de Saint-Daunès accueille la réunion de travail
de la coordination
anti-THT : l'Association Quercy Blanc
Environnement lance une nouvelle cuvée
« Les Vins des
poteaux du Quercy ».
>Déclaration de Chartes
FARRÉNY : « Cela fait dix ans que l'on se
bagarre
contre ce projet. J'ai été frappé par
la mobilisation actuelle. Des gens de
Lalbenque, de Lafrançaise,
qui se trouvent sur des tracés aujourd'hui
abandonnés
sont venus nombreux manifester leur solidarité. Ils continuent
à
nous soutenir » (La Dépêche du
Midi Lot du 24/10/99).
25/10/99
Les
maires et les représentants des communes concernées par
le fuseau
choisi se réunissent à Montcuq, autour de
Daniel MAURY, Jean-Claude BALDY
et Etienne BRUNET. Le
Tam-et-Garonne était également représenté
par André
COMBEDOUZOU, Raymond MAZET, Alain RAYNAL, Claude
VERIL et René
NOUGARÈDE. A l'unanimité, les
élus s'opposent fermement à la réalisation
d'une
ligne THT aérienne, souhaitent que les solutions alternatives
et
modernes soient privilégiée et demandent aux
parlementaires d'intervenir
auprès des ministres concernés.
27/10/99
Le
sénateur de Tam-et-Garonne Jean-Michel BAYLET, par une
question écrite
au Premier Ministre, et le Conseil régional
de Midi-Pyrénées, par le vote d'un
texte, contestent
le tracé proposé pour la ligne THT. Le Conseil Général
de
Tam-et-Garonne, à la demande du vice-président
Etienne Brunet, prend
également position contre le tracé.
28/10/99
A
l'initiative de François COMTE, les agriculteurs et les
résidents de Montaigu
et de Bourg-de-Visa se retrouvent à
la mairie de Montaigu pour exprimer leur
opposition au passage de
la THT.
Novembre 99
Le
trimestriel écologique Combat Nature présente une
pétition de l'association
Alsace Nature contre le projet de
ligne à très haute tension Vigy-Marlenheim.
Dans
cette pétition, l'association met en avant plusieurs arguments
pour
justifier son jugement selon lequel les lignes THT sont
néfastes : Elles sont
« dangereuses » car selon
« des scientifiques américains et russes »,
les
champs électriques créés sont «
sources de maladies liées au stress, déréglant
la
glande thyroïde et les glandes génitales, et favorisant
les cancers ».
L'association
Carnac-Rouffiac Environnement voit le jour : Bien que ne figurant
pas
sur le fuseau retenu par EDF et les autorités préfectorales,
les habitants de
ce village de 200 habitants se disent concernés
par la destruction programmée
des paysages quercynois.
4/11/99
Conférence
de presse du Préfet de Tam-et-Garonne, Henri-Michel COMET
à
Montauban : il fait un point de situation tout en
évoquant un certain nombre de
sujets d'actualité :
l'emploi, l'agriculture, l'insécurité routière
et la THT.
9/11/99
Entrevue entre le Préfet du Lot et les associations anti-THT.
10/11/99
Réunion
de travail de la coordination anti-THT à la salle des fêtes
de Montcuq :
Lors de cette réunion à laquelle
assistent 450 personnes, un courrier à
l'attention de
Dominique VOYNET est entériné par les responsables de
25
associations du Lot. Il s'agit d'une lettre ouverte adressée
à la ministre de
l'Environnement et de l'Aménagement
du territoire afin qu'elle intervienne
« énergiquement
et efficacement pour empêcher le projet de création
d'une
ligne à très haute tension dans le Quercy ».
Ce texte rappelle également que
ce projet de ligne figurait
« en bonne place dans la liste des « 40 points noirs
de
l'environnement en France » recensés par la
ministre lors de son entrée en
fonction (Centre Presse du
13/11/99).
12/11/99
Les
élus de la communauté de communes Quercy Pays de
Serres, réunis à
Bouloc, adoptent une motion pour
exprimer leur désaccord sur le choix de la
ligne THT comme
moyen d'alimenter la ville et l'agglomération de Cahors.
15/11/99
Le
Conseil Général du Lot, réuni en séance
plénière pour étudier les problèmes
relevant
du domaine de l'environnement, exprimer son souhait de faire
étudier
par des experts indépendants la rénovation
et la modernisation des lignes 63
kV existantes ainsi que leur
coût.
19/11/99
Dans
un communiqué, la Chambre de Commerce et d'Industrie du Lot
confirme
sa position en faveur de la ligne THT.
>
« II apparaît à présent très urgent
de ne pas faire du Lot une exception
française, en privant
plus longtemps cette région d'une alimentation électrique
de
qualité, alors qu'elle connaît une évolution
favorable de sa démographie et
un accroissement de son
potentiel économique. La chambre de commerce et
d'industrie
tient à réaffirmer une fois encore l'impérieuse
nécessité d'une
desserte en énergie
électrique contribuant réellement à
l'aménagement de son
territoire et au développement
durable de celui-ci » (La Dépêche du Midi Lot).
27/11/99
Le
conseil municipal de Cahors vote la motion dans laquelle « il
demande au
Préfet du Lot en charge de ce dossier de
surseoir à toute décision et de faire
étudier
par des experts indépendants la rénovation et la
modernisation des
lignes 63 kV existantes par la mise en place de
câbles modernes, d'isolateurs
neufs, de systèmes de
régulation » (La Dépêche du Midi Lot).
11/12/99
Quercy
Blanc Environnement tient son assemblée générale
à l'espace
animation de Montcuq.
Opération
« Sapin anti-THT » : L'Association Quercy Blanc
Environnement
organise à Lacour-de-Visa une opération
pour exprimer son désaccord avec le
projet de THT : il
s'agit d'élever une barrière de sapins en tout début
du
faisceau proposé pour le passage de ligne THT.
Le
trou fait, « le premier élément concret du refus
populaire de la THT » sera
planté. Le premier «
arbre du refus » est planté symboliquement à
l'endroit où
la ligne THT pourrait se connecter aux lignes
existantes ; le premier des
« Sappin nouveaux du troisième
millénaire ».
L'opération
est suivie d'une réunion publique d'information à
Montaigu-du-
Quercy. Un courrier est envoyé aux élus
européens et diverses personnalités
politiques et du
monde de la presse, parmi lesquels Albert Duroy.
17/12/99
Le mouvement Chasse Pêche Nature Traditions (CPNT)
Tarn-et-Garonne, lors
de son assemblée générale
à Lauzerte, vote à l'unanimité une motion
contre
l'implantation de la ligne THT à travers le bas
Quercy.
26-28/12/99
Tempêtes : plus de mille pylônes du réseau de
transport d'électricité, sur plus
de 150 lignes, et
environ 30000 supports des réseaux de distribution
sont
détruits (AFP 19/01/00).
31/12/99
Départ de Michel SAPPIN.
2000
Janvier 00
Corinne LEPAGE est mandatée par la Société pour
la protection des paysages
et de l'esthétique de la France
pour saisir la commission nationale de débat
public sur
l'opportunité de créer une ligne très haute
tension pour l'alimentation
de Cahors.
5/01/00
Pierre GUINOT-DELÉRY est nommé Préfet du Lot.
15/01/00
Opération « Pylauto » : rassemblement d'une
caravane de 115 voitures,
correspondant aux 115 pylônes
supposés de la ligne THT entre Montaigu-du-
Quercy et
Cahors. Ces voitures, chacune surmontée d'un pylône
numéroté,
participent au « rallye du refus de
ma THT » entre Lacour-de-Visa et Cahors.
L'arrivée à
Cahors est suivie par un lâcher de ballons sur la place
De-Gaulle.
19/01/00
L'Assemblée Nationale adopte un amendement au projet de loi
sur l'électricité
permettant la reconstruction des
ouvrages du réseau endommagés par les
tempêtes
de fin décembre 99.
L'amendement prévoit notamment que soient « simplifiées
les procédures
administratives tout en veillant à
mener les concertations locales nécessaires »,
ceci
afin de permettre « un rétablissement rapide du réseau
dans de bonnes
conditions permettant d'assurer la sécurité
des personnes, la continuité du
service public de
l'électricité et la sûreté des réseaux
».
L'amendement précise toutefois que « cette
reconstruction est autorisée dès
lors que les
ouvrages sont situés sur un emplacement identique et ont
les
mêmes fonctions et des caractéristiques
techniques analogues ». Dans le cas
contraire, « les
ouvrages ne pourront être maintenus que s'ils font
l'objet
d'autorisations délivrées dans un délai
maximum de deux ans » (AFP).
20/01/00
Une réunion d'information publique est organisée à
Labastide-Marnhac.
Une lettre, adressée aux habitants de la
commune pour annoncer la rencontre,
souligne la faiblesse des
grosses installations aériennes THT (25% des lignes
THT
endommagées) et l'intérêt incontestable à
ce niveau de l'enfouissement
des lignes.
21/01/00
La Dépêche du Midi qualifie Montcuq de « capitale du refus de la ligne THT »
24/01/00
Pierre GUINOT-DELÉRY prend ses fonctions de nouveau Préfet du Lot.
19/02/00
Jean-Jacques ROUDIER et Jacques HAHN tiennent une conférence
de presse
pour faire valoir le point de vue d'EDF sur le
renforcement de l'alimentation
électrique de Cahors.
>
« Tout le monde est d'accord pour admettre qu'il faut
renforcer le réseau sur
Cahors (...). Reste effectivement,
à choisir l'option. Il n'y a que deux solutions
possibles :
la création de la 225.000 volts ou le renforcement des lignes
63.000
volts existantes (...). Quelle ambition ont les décideurs
pour ce département ?
En fonction de l'ambition économique
et sociale il en découlera le choix de la
capacité
électrique pour Cahors et sa région » (...). La
durée annuelle pendant
laquelle l'alimentation électrique
n'est pas garantie est de l'ordre de 500 heures
par an. Elle se
situera autour de 1100 heures en 2005 » (...). Mettre
120
millions de francs dans le renforcement d'une ligne moyenne
tension « serait
une solution a minima » (La
Dépêche du Midi Lot du 19/02/00).
Il
insiste également sur la nécessité d'une prise
de décision rapide : « On ne
nie pas les enjeux
environnementaux, mais on attend que les décideurs
prennent
une décision rapide. Après cette prise de décision,
il nous faudra
encore trois à quatre ans avant de mettre en
oeuvre soit la construction de la
ligne THT soit le renforcement
de la ligne moyenne tension existante » (La
Dépêche
du Midi Lot du 19/02/00).
Avril 2000
Le
Préfet du Lot souhaite réunir tous les acteurs. Avec
eux, il souhaite définir
« un champ d'expertise »,
qui livrera une sorte de cahier des charges
définissant les
questions qu'il faut se poser sur le dossier de la THT. Il
souhaite
ensuite nommer des experts indépendants dont le
choix aura été validé par
tous. Ces derniers
pourraient travailler tant sur l'aspect purement énergétique
et
technique du dossier, que sur l'angle environnemental et
économique.
Quercy Blanc Environnement tout comme le
Conseil Général du Lot lancent de
leur côté
leur propre étude.
Juillet 2000
Suite
au démarrage simultané de plusieurs trains, une coupure
d'électricité a
lieu le long de l'axe 63kV «
Nord-Sud ».
Automne 2000
RTE
participe à une étude confiée par le Conseil
Général du Lot à la
Fédération
Départementale d'Électricité du Lot (FDEL).
Cette étude vise à faire
le point sur la
problématique électrique du département du Lot,
à analyser et
comparer les différentes solutions
proposées et à examiner si des alternatives
existent,
acceptables au plan de la faisabilité, des coûts et de
l'insertion
environnementale. La société ALSTOM est
chargée de l'étude.
15/01/01
Martin
MALVY, conseiller général de Vayrac et président
de la Région participe
à sa dernière session
de l'assemblée cantonale.
31/01/00
Jean-Jacques
ROUDIER présente le dossier d'EDF sur la THT aux
conseillers
de la ville de Cahors réunis en commission
municipale.
2001
1/02/01
Corinne
LEPAGE reçoit dans son cabinet les représentants de
l'Association
Quercy Blanc Environnement pour un débat sur
le projet de ligne THT. Les
représentants de l'association
demandent la saisine de la commission nationale
du débat
public (CNDP), instance indépendante, conformément à
la loi
BARNIER signée en 95 par Corinne LEPAGE.
Cette
commission présidée par un conseiller d'État a
le pouvoir de mener des
expertises et des
contre-expertises.
L'association est épaulée dans sa
démarche par des représentants de
l'UNESCO et de
Europa Nostra (Fédération pan-européenne du
patrimoine bâti
ou naturel, industriel et rural), par
Maisons paysannes de France et l'Union
interprofessionnelle des
vins de Cahors. De nombreux médias nationaux sont
présents,
dont Albert Duroy, familier du Quercy Blanc.
Le projet de la THT est gelé pendant tout le temps de la saisine.
9/03/01
André
JALLET, maire depuis 1971, quitte Rocamadour : La Dépêche
du Midi
parle d'un « monument » qui se retire de la
vie politique lotoise.
18/03/01
Michel ROUMÉGOUX (UDF) est élu maire de Cahors.
28/03/01
Conseil
des Ministres : Pierre GUINOT-DELÉRY est nommé Préfet
hors cadre.
Bernard DELANOÉ, futur maire de Paris, recrute
Pierre GUINOT-DELÉRY au
poste de secrétaire général
de la mairie de Paris, en remplacement de Bernard
BLED.
29/03/01
La
Commission Nationale du Débat Public (CNDP), suite à la
saisine de la
SPPEF, considère que le problème
d'alimentation électrique de Cahors ne
relève pas
d'un débat public, et préconise « la conduite,
par le maître
d'ouvrage, d'un débat local approprié
au sujet, tenant compte des concertations
antérieures »,
Avril 2001
Mise
en place de nouveaux conseils municipaux et communautaires dans
le
Lot.
14/05/01
Chantal JOURDAN prend ses fonctions de nouveau Préfet du Lot.
16/05/01
Bien
qu'une enquête d'utilité publique ait rendu des
conclusions favorables,
l'implantation de l'usine ERI, qui
appartient à Pékin Auto, est refusée par
la
préfecture du Lot. Les arguments avancés mettent
essentiellement en exergue
des problèmes environnementaux
et de sécurité.
27/07/01
Chantal
JOURDAN, nouveau Préfet du Lot, reçoit une délégation
de
l'Association Quercy Blanc Environnement conduite par Charles
FARRÉNY.
19/09/01
M.
JUSKIEWENSKI réunit à Lalbenque les élus locaux
de Lalbenque et
Limogne pour les convaincre du bien-fondé
du projet de contrat particulier de
développement
territorial du parc naturel régional des Causses du Quercy.
9/10/01
A
20h45, Cahors, Pradines et les communes voisines sont privés
de
courant électrique : un ballon sonde appartenant au CNES
vient heurter la ligne
Sud haute tension de
Monpezat-Lalbenque-Sainte-Alauzie, provoque un court-
circuit et
met hors tension la ligne. 43.000 foyers sur les 110.000 clients
d'EDF
dans le département n'ont plus d'électricité.
L'incident se produit alors que la
ligne Ouest est déjà
hors tension pour permettre aux équipes de la RTE de
réaliser
des travaux de maintenance. Toute la consommation de ce secteur
se
reporte donc sur une seule ligne, la ligne Nord en provenance
de Gourdon,
d'où un phénomène de surcharge :
c'est l'interruption générale. Une heure plus
tard,
quelques 12.000 clients dans le secteur Nord de Cahors restent
encore
sans électricité. Une heure plus tard, tous
les foyers sont réalimentés.
19/12/01
Remise
à l'assemblée nationale et au sénat du rapport
de Christian KERT,
député UDF et rapporteur, sur
l'enfouissement des lignes à haute et à très
haute
tension
Conclusions
du rapport : si des progrès ont été réalisé
ces dernières années
dans l'enfouissement des lignes
à basse et à moyenne tension, il n'en est pas
de
même pour les lignes à haute et à très
haute tension.
«
La France est en retard sur l'enfouissement des lignes. On peut faire
mieux et
moins cher (la technologie et le prix sont les arguments
clés des pro-THT
lignes aériennes)».
Afin
d'étayer ce constat, le rapport mentionne quelques
réalisations
d'enterrement de lignes en France et à
l'étranger. Il est à noter qu'elles
n'excèdent
toutefois pas 12 km (la THT envisagée par RTE pour la région
de
Cahors est, quant à elle, longue de plus de 40 km).
Note
de Quercy Blanc Environnement : la toute première liaison
THT/220 kV
française, la liaison St Denis/Clichy-sous-Bois
réalisée en 1935, avait déjà
une
longueur de 18,5 km... Au delà de 30 km, il faut installer une
station de
compensation de lénergie réactive
propre aux câbles à isolation. Pour une
liaison 225
kV de 40 km de long, on installera une station en milieu de
liaison
ou une station à chaque extrémité.
En
ce qui concerne la santé, en faisant référence
au principe de précaution, il
estime qu'il est moins
dangereux d'enterrer une ligne que de la construire en
aérien.
En
conclusion, Christian KERT émet également des
recommandations. Tout
d'abord, il lui apparaît être
nécessaire « d'établir un inventaire de tous les
sites
de transports aériens « à risque »,
soit en terme environnemental soit en terme
de santé, liés
à l'observation de phénomènes d'impact des
champs
électromagnétiques sur les riverains. Il faut
aboutir à un schéma directeur
d'enfouissement d'ici
fin 2002 compatible avec la notion d'aménagement
durable du
territoire ».
2002
19/01/02
Assemblée
Générale de l'Association Quercy Blanc Environnement, à
laquelle
assistent Bernard CHARLES, Daniel MAURY, Daniel DEPRIS.
24/01/02
Extrait
d'un article de La semaine du Lot : « mais ce qui gêne
certains membres
de Quercy Blanc Environnement, c'est la volonté
de la Fédération
départementale d'électricité
d'attendre les élections pour prendre position ».
2/02/02
Jean
MILHAU, président du Conseil Général, dévoile
lors d'une conférence de
presse, l'étude sur
l'alimentation électrique du Lot, réalisée sous
le contrôle de
la fédération départementale
d'électricité, par la société ALSTOM.
Dans
le comité de pilotage créé pour valider le
travail, on retrouve les
sensibilités les plus diverses,
les élus et différents organismes publics,
l'ensemble
des protagonistes de Quercy Blanc Environnement jusqu'à EDF
et
RTE, le maître d'ouvrage.
Conclusion
du rapport : Techniquement et sur le plan strictement économique,
la
« solution de référence » reste la THT pour
alimenter Cahors, même si elle
n'évite pas à
terme de devoir renouveler la ligne 63 kV Cahors Souillac.
Sur
la base d'une croissance progressive de la consommation de 1,5% par
an
pour les 20 prochaines années, ainsi que sur le
développement de la zone
d'activités du Sycala, et
l'arrivée du train pendulaire à l'horizon 2004, le
rapport
ALSTOM dégage plusieurs solutions alternatives au
Nord et au Sud :
La
solution Nord conduirait à un renforcement de la ligne
Souillac Gourdon en
deux fois 63.000 volts pour apporter une
puissance suffisante dans le chef lieu.
Elle s'accompagnerait d'un
renouvellement de la ligne de 63 kV Gourdon-Cahors
par
une ligne plus performante, de même voltage, qui serait
enfouie
dans les secteurs sensibles ou protégés.
La
solution sud viserait à doubler en deux fois 63 kV le tronçon
existant Cahors
Tuileries puis enfouir jusqu'à Caussade le
long de la RN 20 pour se brancher
sur la 225 kV Verlaguet Godin.
Dans
l'hypothèse Nord, le surcroît par rapport à la
THT serait de l'ordre de
10%, et de 20% pour la version Sud.
Ces
solutions permettraient d'assurer une alimentation suffisante du
bassin de
Cahors jusqu'en 2020.
15/02/02
L'
accord « Réseaux Électriques et Environnement »,
qui porte sur trois ans,
est signé par le Ministère
de l'Aménagement du Territoire et de
l'Environnement, le
secrétariat d'État à l'Industrie, EDF et RTE :
il s'agit de
prendre des engagements pour « une meilleure
insertion des réseaux
électriques dans
l'environnement » (Lyon Figaro le 16/02/02). Le
plan
d'accompagnement de projet, prévu pour tout projet de
ligne électrique
aérienne nouvelle, donnera
localement la possibilité de choisir entre des
mesures
d'aide au développement local ou l'enfouissement des réseaux
.
16/02/02
Les
élus de Saint-Laurent Loimie et de Bagat plantent les premiers
« arbres du
refus », action symbolique pour marquer
leur opposition au projet de THT.
23/02/02
Le Préfet du Lot reçoit les différentes parties.
2 Mars 2002
Jean
MILHAU se prononce « plutôt en faveur d'une solution
alternative que de
la grosse artillerie de départ (la THT)
»
9 mars 02
Plantation
de 115 «arbres du refus», « barrière
végétale symbolique à la
cohorte des 115
pylônes THT» : « De Lacour-de-Visa à
Labastide-Marnhac,
toutes les communes traversées
s'associeront à la « symbolique de l'arbre
représentant
la nature, face aux pylônes symbole de la laideur
industrielle
entachant la beauté des sites du Quercy Blanc.
Le point d'orgue étant à la mi-
journée à
Villesèque le rassemblement des sympathisants avec plantation
du
dernier arbre, suivi d'un buffet champêtre avec discours
des élus conviés et la
prestation d'une chorale qui
entonnera la célèbre chanson de Brassens
«
Auprès de mon arbre » revue et corrigée pour la
circonstance » (La Dépêche
du Midi Lot du
13/02/02).
15 mars 02
Assemblée
Générale extraordinaire de l'Association Quercy
Blanc
Environnement.
Le 22 Mars
Annoncé
tout d'abord pour le 14 mars par la Dépêche du Midi,
Christian KERT
viendra à Montcuq à l'espace
animation, au cours d'un débat public présenter
son
rapport dans lequel il préconise l'enfouissement de nouvelles
lignes en
construction.
Pour la suite, consulter la revue de presse.
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